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CHEZ CAPPUCCINE : des mots pour grandir
10 avril 2006

De l'utilité de la souffrance

La souffrance est pénible évidemment, et il est normal que nous cherchions à l'éviter. Mais si nous ne souffrions pas, nous ne prendrions jamais nous-même la décision de nous transformer.
Et comme de toute façon il est impossible d'échapper à la  souffrance, au lieu de nous révolter contre elle, nous devons comprendre son utilité, car elle est un feu qui brûle les impuretés.
Le feu possède une propriété qu'il faut connaître : il ne détruit jamais ce qui est de même nature que lui.
Au moment où il pénètre en l'homme, il ne brûle que ses impuretés. La matière qui est pure ne se consume pas, elle résiste au feu et devient lumineuse parce qu'elle vibre à l'unisson avec lui. C'est cette matière qui forme notre corps de gloire, notre corps de lumière dont parlent les  Ecritures. Quand l'initié réussit à allumer le feu divin en lui, il embrase la matière de son être et la fait briller comme un soleil.

Omraam Mikhaël Aïvanhov

globe_feefleurscolibri

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Commentaires
N
selon le boudhisme les trois caractéristiques de l'existence :<br /> Le non-soi (anatta), ou interdépendance ou encore impersonnalité : de l'atome à l'univers - en passant par les êtres humains et leurs états d'esprit - il n'y a rien qui ait une existence indépendante et réelle par lui même. <br /> L'impermanence (anitya) : tout est constamment changeant, tout est flux, rien n'est figé une fois pour toutes. <br /> La souffrance (dukkha), ou insatisfaction : ce n'est pas que la souffrance physique ; du fait de l'impermanence des choses, rien ne peut nous satisfaire de manière ultime et définitive.
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